5 février 2019
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Philippe Roepstorff-Robiano, « Adalbert Stifters Mensch-Tier-Symbiosen », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.881
Quelques textes d’Adalbert Stifter mettent en scène des figures de passeurs entre homme et animal. Ainsi, les oiseaux dans L’été indien (1857) et la « fille brune » dans Mica (1853) sont placés dans des jardins paradisiaques pour combler dans la fiction les carences de la prévision météorologique scientifique ; l’organisme de ces êtres est sensible aux changements du temps, alors que ni la perception humaine ni les instruments météorologiques ne parviennent à analyser les formes nuageuses chaotiques. Ce faisant, ces personnages sauvent la « douce loi » de Stifter et réunissent loi naturelle et loi des mœurs. Cependant, Mica expose également la violence biopolitique qui accompagne l’intégration de la « fille brune » dans un paradis naturellement artificiel.