5 février 2019
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Tanja Nusser, « Apes, Great Apes, and Mankind in 19th and early 20th Century German Literature », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.888
Depuis le Moyen Âge, les singes servent de miroir aux hommes. De nos jours encore, ils apparaissent dans la littérature et au cinéma comme des doubles troublants, des images déformées de l’être humain, pointant la perméabilité des frontières entre animalité et humanité. Ceci vaut particulièrement pour les grands singes. Cet article analyse la représentation des singes dans la littérature allemande du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Il démontre que les textes littéraires postérieurs à Haeckel et Darwin utilisent des constellations et des questions semblables à celles qui apparaissent dans des textes antérieurs, notamment pendant la première moitié du XIXe siècle. Ces textes présentent des rapports entre l’homme et le singe imaginés comme des actes d’imitation ou de « singerie » (Nachäffen). Après un commentaire sur Darwin et Haeckel, l’article examinera des textes de E.T.A. Hoffmann, de Wilhelm Hauff et de Franz Kafka – des auteurs qui ont utilisé le motif du singe pour explorer la question de l’acculturation, l’idée d’homme cultivé et le rôle de l’imitation dans l’acquisition de la culture.