Datation dendrochronologique des maxima du Petit Âge Glaciaire des glaciers d’Arolla (Valais, Suisse)

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6 novembre 2023

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Le Roy Melaine et al., « Datation dendrochronologique des maxima du Petit Âge Glaciaire des glaciers d’Arolla (Valais, Suisse) », Journal of Alpine research/Revue de géographie alpine, ID : 10.4000/rga.12129


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Les variations des glaciers lors du Petit Âge Glaciaire (PAG) sont bien connues dans les Alpes, en partie grâce à un ensemble inégalé de sources historiques. Lorsque ces dernières sont absentes, la dendrochronologie peut être utilisée pour obtenir des informations chronologiques précises sur les maxima des glaciers. Pour ce faire, il faut cibler les arbres situés en limite de l’extension maximale atteinte par les glaciers à l’époque historique. Ici, nous présentons les résultats d’analyses dendrochronologiques portant sur des bois nouvellement échantillonnés ainsi que sur des bois d’archive qui proviennent de deux glaciers des Alpes Pennines, Tsijiore Nouve et Glacier d’Arolla. Ces sites possèdent des sources historiques remontant au début du xixe siècle, c’est-à-dire légèrement plus tardives que pour les glaciers Alpins les mieux documentés. À Tsijiore Nouve, la datation combinée d’arbres enfouis dans la moraine frontale externe du PAG et d’arbres vivants limitrophes prouve la présence de la glace à proximité immédiate du site dès l’été 1813 ainsi qu’une extension maximum atteinte en 1816. Ces résultats sont parfaitement en accord avec les sources historiques qui mentionnent un maximum du PAG atteint en 1817. Au Glacier d’Arolla nous avons daté le dépôt de la moraine PAG la plus externe à l’hiver 1816/1817, ce qui est synchrone, malgré les temps de réponse différents des deux glaciers. Les dates que nous avons obtenues sont nettement plus précoces que celles disponibles pour d’autres glaciers Alpins au cours de la même période d’avancée. Nos résultats mettent en évidence le potentiel de la dendrochronologie pour obtenir des dates calendaires précises pour les maxima glaciaires et montrent — pour la première fois dans les Alpes — que certains glaciers avaient déjà atteint, ou étaient proches de, leurs maxima du PAG lorsque le refroidissement associé à l’éruption du Mont Tambora s'est produit.

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