Les autobiographies des cheminots français. Simples témoins ou analystes critiques ?

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10 février 2015

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Georges Ribeill, « Les autobiographies des cheminots français. Simples témoins ou analystes critiques ? », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.1590


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Résumé Fr En

Parallèlement à la contribution de T. G. Ashplant considérant le cas britannique, cet article présente une analyse et un essai de typologie portant sur un corpus d’autobiographies cheminotes (ouvert toutefois aux hétérobiographies et notamment aux « grandes biographies ») systématiquement lues. L’article distingue d’abord les contextes et les sources d’inspiration de l’écriture puis construit une typologie statistique et sociale des auteurs (métiers exercés, milieu professionnel, positionnement hiérarchique, liens parentaux). Ensuite, une approche thématique considère les écrits selon le métier ou l’appartenance aux grandes familles du train (Exploitation, Voie, Matériel…) mais signale aussi les textes militants, commémoratifs, voire hagiographiques. Enfin, l’auteur s’attache à la matérialité éditoriale de ces écrits de cheminots (manuscrits, auto-édition, brochures, livres…). Y a-t-il, plus ou moins repérable, une empreinte et/ou une emprise corporative spécifique sur ces écrits ? Participent-ils de l’intégration ou de la critique de la « grande famille cheminote » ? Peut-on enfin y lire davantage des exercices de distanciation ou au contraire des pratiques de communion corporative ?

Concomitant to the contribution of T. G. Ashplant dealing with the British case, this contribution presents an analysis and a typological essay concerning a corpus of railwaymen’s autobiographies (including biographies made by others however, in particular « great biographies ») systematicaly read. Taking into consideration contexts and sources of inspiration of writing, the article builds a statistical and social typology of authors (jobs held, professional milieu, hierarchical position, parental links). Then, writings are thematicaly considered according to the trade or the belonging of authors to the French main families of railway’s jobs (Operations, Permanent Way Department, Motive power and Rolling Stock Department) but also regarding to their militant, memorial or even hagiographic nature. Finally, the author discusses the material nature of the corpus (manuscripts, self-publishing, booklet, books…). Can we emphasize a more or less discernible corporate imprint and/or influence on these writings? Do they belong to integration or to criticism of the « great family of railwaymen »? Are they finally some kind of distancing exercises or on the contrary some corporate communion practices?

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