De Bucarest à Moscou, Paris et Vienne. Les gares et les voyages à bord des trains sur le front de l’Est, dans les récits des mémorialistes et des écrivains roumains et étrangers

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20 avril 2022

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Dorin Stanescu, « De Bucarest à Moscou, Paris et Vienne. Les gares et les voyages à bord des trains sur le front de l’Est, dans les récits des mémorialistes et des écrivains roumains et étrangers », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.2932


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Notre étude propose une analyse de la manière dont les gares, les trains et les voyages sont représentés dans la littérature, les mémoires de témoins oculaires roumains ou étrangers, qui ont ressenti le besoin de rapporter leurs terribles expériences pendant la Grande Guerre européenne. Parallèlement, nous tenterons de déchiffrer les fonctions et le rôle des trains et des gares dans les voyages, en temps de guerre. Nous utilisons dans notre analyse de nombreux journaux et souvenirs d’un large éventail de personnages : souverains, politiciens, officiers, écrivains, aristocrates ou simples citoyens. Pendant la Grande Guerre, la gare est un espace de transition de vie ou de mort, un véritable purgatoire où les gens lavent leurs péchés, vivent ou meurent ; elle est le lieu du désespoir ou de la joie de rentrer chez soi, à la fin de la guerre. Concernant plus particulièrement les voyages en train, nous nous sommes intéressé aux espaces roumain, russe et de l’Europe centrale, à la lumière des expériences des prisonniers de guerre, des missions militaires et des volontaires roumains, partis au début de 1918 pour lutter contre les bolcheviks. Partout où l’image du train ressemble à un espace cosmopolite, une tour de Babel : un mélange de nationalités, d’idées, d’histoires de vie, d’uniformes, d’odeurs et de voyages, source de véritables aventures.

Our study proposes an analysis of how railway stations, trains and journeys are reflected in the literature, memoirs of Romanian or foreign eyewitnesses who felt the need to report their terrible experiences during the Great European War. At the same time, we want to decipher the functions and role of trains and train stations, which are the valences of journeys during the wartime. We use in our analysis many journals and memories of a wide range of characters: sovereigns, politicians, officers, writers, aristocrats or common people. During the Great War, the railway station is a transitional space of life or death, a genuine purgatory where people wash their sins and live or die, is the place of despair or of the joy of returning home at the end of the war. From the point of view of the train journeys, we relate to the Romanian space, to the Central European and Russian ones in the light of the experiences of the war prisoners, the military missions and the Romanian volunteers who left at the beginning of 1918 to fight against the Bolsheviks. Everywhere the picture of the train looks like a cosmopolitan space, a babel tower: a mixture of nationalities, ideas, life stories, uniforms and smells, and travels are real adventures.

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