Les embranchements particuliers et l’espace public à Lyon au temps du PLM

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10 mai 2011

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Thomas Bourelly, « Les embranchements particuliers et l’espace public à Lyon au temps du PLM », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.438


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Résumé Fr En

Dès l’apparition du chemin de fer, les enceintes ferroviaires constituent des pôles d’attraction. De véritables toiles ferroviaires prennent forme et capturent progressivement l’espace urbain. À Lyon, 60 % des embranchements particuliers – voies destinées à mettre les établissements industriels ou commerciaux en relation avec les gares ou les lignes de chemin de fer – autorisés par la compagnie PLM entre 1862 et 1937 empruntent le sol de la commune. C’est pourquoi nous plaçons la relation entre le chemin de fer et l’industrie au cœur d’une problématique urbaine, en montrant comment la municipalité lyonnaise prend conscience de cet essor et tâche de le réguler, au moyen de droits de voirie et de normes spécifiques relatives à la présence ferroviaire.Le rapport particulier que le chemin de fer noue avec la ville se résume d’abord à une relation exclusive entre les compagnies et l’administration municipale puis s’élargit à l’ensemble des acteurs du commerce et de l’industrie, dès la fin du XIXe siècle. La guerre et le rôle de Lyon comme ville de l’arrière vient accentuer ce développement : entre 1913 et 1921, la longueur des voies ferrées industrielles sur le sol public est multipliée par dix. Les relations étroites entre la compagnie PLM, la ville et les acteurs industriels et commerciaux revêtent une dimension urbaine essentielle, empreinte d’une certaine interdépendance, à l’origine des particularités de certains quartiers.

As soon as railways appeared, they created areas that became magnets for economic changes. Towns were thus gradually caught up within railway webs. In Lyon, 60% of industry tracks –tracks intended to connect industrial or commercial firms with railway stations or lines– that were authorized by the PLM company between 1862 et 1937 ran on land that belonged to the municipal district. This is why we find that the relationship between railways and industries is central to the problematic issue of urban development. We will show how the Lyons municipality, aware of this development, tried to regulate it by creating maintenance rights and specific standards related to the presence of railways.The particular relationship that bound railways with the city of Lyons can first be summed up to an exclusive relationship between railway companies and the town’s municipal administration. It was then broadened to include all the various entities representing trade and industry actors from the late 19th century onwards. The war and Lyons’ role as a town removed from the combat area emphasized this movement: between 1913 and 1921, the length of industry tracks on public land increased tenfold. Close relationships between the PLM Company, the city, and commercial and industrial entities bear the mark of town planning features that suggest a certain interdependence and underpin the characteristics of some of the city’s neighbourhoods to this day. Résumé traduit du français par Maïca Sanconie.

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