20 décembre 2011
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0996-9403
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1775-4224
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jehan-Hubert Lavie, « L’image du cheminot dans la photographie, du père Henry à Salgado.Le cheminot, hors champ ? », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.87
Si l’on fixe des trains sur la pellicule dès les origines de la photographie, les clichés de cheminots sont peu nombreux. Il existe néanmoins des vues officielles, présentant le personnel des gares. Quelques amateurs réalisent des prises de vues, tel le « Père Henry », un cheminot du service Exploitation de la Compagnie de l’Est. Jusqu’aux années 1950 les photos instantanées de cheminots au travail sont extrêmement rares, si l’on excepte la scène classique du mécanicien et son chauffeur. Toutefois, des compagnies ont commandé des reportages photographiques permettant de montrer au public les différentes tâches des cheminots de tous grades et de tous services. Le PLM fait appel à l’agence Keystone entre 1934 et 1938, tandis que l’État recourt à partir de 1931 à François Kollar. Enfin, c’est dans La Vie du rail des années 1950-1970 que les cheminots sont les plus présents, en attendant la consécration militante et artistique que confère à leur image l’œuvre de Sebastião Salgado.