Mujeres, afectos y estereotipos de género en la desvalorización de los tribunales de menores en Chile, 1928-1968

Fiche du document

Date

1 décembre 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0719-4153

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Errázuriz Tagle Javiera et al., « Mujeres, afectos y estereotipos de género en la desvalorización de los tribunales de menores en Chile, 1928-1968 », Revista Historia y Justicia, ID : 10.4000/rhj.7347


Métriques


Partage / Export

Résumé Es En Fr

En los 40 años que van entre 1928 y 1968, los tribunales de menores vivieron un proceso de feminización al aumentar la cantidad abogadas que trabajan en ellos. En 1968, por ejemplo, los 9 tribunales de menores que existían en el país estaban encabezados por juezas y secundados por secretarias de juzgado. Sin embargo, postulamos que la feminización de la Justicia de Menores trajo consigo una desvaloración de este espacio de justicia, al producirse una asociación con características como la afectividad, la emotividad y la comprensión, consideradas como parte de la naturaleza femenina. De este modo, esta vinculación con la emoción y lo femenino hizo que la justicia de menores fuera menos valorada en el contexto profesional.

In the 40 years between 1928 and 1968, Chile’s juvenile courts underwent a process of feminization as the number of female legal professionals working in them increased. By 1968, the country’s nine juvenile courts were headed by female judges and seconded by female judicial assistants. This article argues that the feminization of the Juvenile Justice system resulted in a devaluation of its professional status, because it was associated with characteristics considered to be feminine, such as sensitivity, emotionality and understanding. These character traits, seen as necessary for the courts and natural for women, meant that Juvenile Justice was perceived as less intellectually challenging than other areas of the law.

Au cours des quarante années qui vont de 1928 à 1968, les tribunaux pour mineurs ont connu un processus de féminisation, le nombre de femmes travaillant dans ces tribunaux ayant augmenté. En 1968, par exemple, les neuf tribunaux pour mineurs du pays étaient dirigés par des femmes juges secondées par des femmes secrétaires de tribunal. Cependant, nous postulons que la féminisation de la justice pour mineurs a entraîné une dévaluation de cet espace de justice, car il s’est retrouvé associé à des caractéristiques telles que l'affectivité, l'émotion et la compréhension, considérées comme féminines. Ainsi, ce lien entre émotion et féminin a dévalorisé la justice des mineurs dans le contexte professionnel.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en