La psychosociologie des groupes aux sources de Mai 68 ?

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5 juillet 2019

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Annick Ohayon, « La psychosociologie des groupes aux sources de Mai 68 ? », Revue d’histoire des sciences humaines, ID : 10.4000/rhsh.2183


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À la fin des années 1950, la psychosociologie des groupes, venant des États-Unis, est introduite en France. Au sein de l’université, et pas seulement en psychologie, elle va bousculer les modèles pédagogiques traditionnels.L’auteur analyse le stage de dynamique de groupe conduit en 1962 à Royaumont, à la demande du syndicat étudiant, l’UNEF, comme un des événements annonciateurs de Mai 68. L’un de ses animateurs, Georges Lapassade, cherche à mettre la psychosociologie au service de la Révolution, en promouvant la spontanéité, l’acting out et l’autogestion. Il sera un leader important du mouvement étudiant.Dans les années 1970, la psychosociologie va se scinder en deux tendances : l’une radicale, active à l’université sous la forme de l’analyse institutionnelle, et l’autre réformiste, visant à des changements organisationnels mineurs dans le monde du travail et de la production industrielle.

At the end of the fifties, Social Psychology of Group Dynamics was introduced in France, coming from the USA. It produced a significant disruption on the traditional pedagogic practices in the whole University, not only in the psychological studies.The author analyses the National Students Training Group, conduced in 1962 at the Royaumont Abbey for the UNEF Student Trade Union, as a forwarning moment of the Mai 68’s events. After those, in the seventies, the psychosociological movement will split up into two trends : one, radical, settled at the University, and the second one, reformist, working in the industrial world to introduce minor changes in the management.

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