20 février 2020
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Florent Serina, « Les réunions de « dames » du Club psychologique du Gros Caillou », Revue d’histoire des sciences humaines, ID : 10.4000/rhsh.4262
Au milieu des années 1920 un club dédié à l’étude collective des théories du psychiatre suisse Carl G. Jung vit le jour à Paris, à l’initiative de l’une de ses disciples bâloises. Quand bien même ce groupe de patients et d’amateurs était mixte, les femmes, animées par des idéaux mêlant aspirations spirituelles et féministes, n’en constituaient pas moins la colonne vertébrale. En éclairant à travers le club dit du Gros Caillou un pan inexploré de l’histoire socio-culturelle de la psychologie de l’inconscient dans la France de l’entre-deux-guerres, cette enquête nourrie d’archives encore inédites met en relief un modèle de féminité contrastant avec les représentations généralement associées aux théories psychanalytiques freudiennes.