La figure du « facilitateur » dans la promotion du kung-fu au Cameroun et au Gabon

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29 juin 2023

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Alexandre Mathys, « La figure du « facilitateur » dans la promotion du kung-fu au Cameroun et au Gabon », Revue internationale des études du développement, ID : 10.4000/ried.8626


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La diffusion des arts martiaux chinois en Afrique a été investie par Pékin dans le cadre du déploiement de sa diplomatie culturelle en Afrique. Des intermédiaires participent à cette diffusion, notamment au Cameroun et au Gabon. Cet article présente le rôle nouveau et peu étudié de ces acteurs, entre diplomatie informelle et intérêts personnels. Vivant sur place ou à l’étranger, ils utilisent leur statut d’« amis de la Chine » pour alimenter leur réseau local et se réapproprient ou élaborent des projets pour leur propre compte grâce à leur position. De par ce fonctionnement dans les interstices du soft power chinois, ces « facilitateurs » profitent, selon nous, du manque étonnant de suivi du gouvernement chinois dans le domaine de sa diplomatie culturelle.

The dissemination of Chinese martial arts in Africa has been an active part of Beijing’s cultural diplomacy in Africa. Intermediaries participate in this dissemination, particularly in Cameroon and Gabon. This article presents the new, scarcely studied role of these actors, between informal diplomacy and personal interests. Living locally or abroad, they use their “friends of China” status to grow their local network and reclaim or develop their own projects thanks to their position. As this phenomenon takes place on the margins of China’s soft power, these “facilitators” may take advantage of the astonishing lack of follow-up by the Chinese government in the field of its cultural diplomacy.

Pekín ha utilizado la difusión de las artes marciales chinas en África en el marco de la implementación de su diplomacia cultural en el continente africano. En esta difusión participan intermediarios, particularmente, en Camerún y Gabón. Este artículo presenta el rol, nuevo y poco estudiado, de tales actores, entre diplomacia informal e intereses personales. Ya sea residiendo localmente o en el extranjero, utilizan su estatus de “amigos de China” para alimentar su red de contactos local y recuperan o elaboran proyectos por cuenta propia gracias a su posición. Debido a este funcionamiento en los intersticios del poder blando chino, estos “facilitadores” gozan, según nuestro punto de vista, de una sorprendente ausencia de control del gobierno chino en la esfera de su diplomacia cultural.

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