La fonction de la littérature : culte du Moi et formation de l’opinion

Fiche du document

Date

15 décembre 2016

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2240-7456

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches En Fr

Opinion, Public Opinion

Citer ce document

Lionello Sozzi, « La fonction de la littérature : culte du Moi et formation de l’opinion », Revue italienne d’études françaises, ID : 10.4000/rief.1327


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Au tournant des Lumières, l’homme de lettres se réfugie dans le sanctuaire de l’âme, non pour s’y isoler stérilement, mais au contraire pour devenir utile. À partir de cette constatation, Lionello Sozzi, dans le contexte d’une publication consacrée aux expériences du sujet s’exprimant dans la création littéraire entre XVIIIe et XIXe siècle, associe le développement du Moi au projet sous-jacent d’une retombée dans le monde, d’un engagement formateur visant l’opinion publique, selon un processus qui s’affirme graduellement chez les poètes et les hommes politiques de la France révolutionnaire, mais aussi outre-Rhin chez Hölderlin, Novalis, Kant, Fichte ; et en Italie chez Foscolo. La référence finale à deux odes célèbres de Shelley et Keats, ainsi qu’à l’Infini de Giacomo Leopardi, illustre ultérieurement son propos, faisant signe à la mission du poète tel que l’envisagera la saison suivante du Romantisme accompli.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en