L'Écrivain critique de lui-même

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15 novembre 2018

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Susanna Alessandrelli et al., « L'Écrivain critique de lui-même », Revue italienne d’études françaises, ID : 10.4000/rief.1649


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Nous présentons dans ce numéro 8 de La Revue italienne d’études françaises le dossier réuni par Olivier Bivort des Actes du colloque « L’écrivain critique de lui-même », organisé par le Seminario di filologia francese en collaboration avec le Dipartimento di studi linguistici e culturali comparati de l’Université Ca’ Foscari de Venise. C’est là un sujet qui a récemment fort attiré l’attention de la critique. Comme l’observe Olivier Bivort, « si l’intérêt de la recherche universitaire de ces dernières années pour tout ce qui touche à la métatextualité reflète une image de notre époque – une époque où l’art ne cesse de se contempler et de s’abîmer parfois dans sa propre contemplation, où le développement des médias et des réseaux sociaux a généré une attention sans précédent pour la visibilité et l’exhibition –, il reste que cet acte critique réflexif, qu’il soit ancien ou moderne, est remarquable à plus d’un titre ». Ces réflexions d’auteur peuvent ressembler à des commentaires artisanaux, ou se présenter comme des défenses plus ou moins préventives ou des polémiques plus ou moins explicites, en tout cas elles ont toujours accompagné, comme un complément indispensable, l’élaboration de l’esthétique littéraire. Nous publions également quatre communications du Colloque international « Hasard et Littérature », organisé par l’Université « Aldo Moro » de Bari. Il s’agit d’une analyse du rôle du hasard dans des textes de l’Ancien Régime, de Montaigne à Diderot, en passant par les nouvelles du XVIe siècle et par les histoires tragiques. Nous sommes heureux de présenter dans la rubrique « Varia » des articles, proposés par nos lecteurs, portant sur des œuvres de différentes époques de la littérature française et sur la langue française. Nous continuerons à nous opposer à cette tendance de la critique actuelle, pas seulement italienne mais aussi internationale, qui tend à privilégier de manière exclusive la recherche sur la littérature contemporaine. La rubrique « Seuils poétiques » est dédiée cette fois à Ponge. Luigi Magno, qui en a assumé la responsabilité, dresse un état de la réception en Italie des textes en fabrique du poète, et propose un commentaire aux nouvelles traductions, inédites, que six poètes italiens ont offertes à notre Revue. Dans la rubrique « Documents » Andrea Schellino présente trente lettres inédites de Champfleury à Auguste Poulet-Malassis, à Mme Poulet-Malassis et à Eugène de Broise, envoyées entre novembre 1858 et septembre 1863 et conservées à la Harvard College Library. À cet ensemble s’ajoutent vingt-neuf autres lettres de Champfleury aux mêmes destinataires (octobre 1863 – juin 1872), que nous publierons dans le numéro 9 de notre Revue. Cette correspondance représente un témoignage significatif sur Baudelaire et son milieu littéraire et artistique parisien. Enfin, nous rendons hommage à deux éminents professeurs de littérature française, Enea Balmas (1924-1994) et Luigi de Nardis (1928-1999), qui ont apporté une contribution majeure au développement de la « Francesistica » italienne. De Balmas nous publions la bibliographie des écrits, et de de Nardis la lecture, inédite en français, du sonnet de Baudelaire, La Vie antérieure. Notre Revue, ouverte aux jeunes chercheurs et aux tendances actuelles de la critique, n’oublie pas la leçon des maîtres des générations précédentes.

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