La mise en scène du créole martiniquais dans le Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire

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15 novembre 2022

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Malik Noël-Ferdinand, « La mise en scène du créole martiniquais dans le Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire », Revue italienne d’études françaises, ID : 10.4000/rief.9129


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Dans son Cahier d’un retour au pays natal, Aimé Césaire déploie une poétique polyglossique. Souterrain mais fondamental, ce « dialogisme » (M. Bakhtine) participe d’une « reterritorialisation » (A. Dyck) de la langue française tant au niveau diachronique – avec le latin – qu’au plan synchronique – avec le créole. En particulier, une relecture ironique de Terence Afer exprime la dimension humaniste de cette esthétique plurilingue. Ainsi, suivant le fil d’une intuition de Derek Walcott, la présence du créole est explorée dans un passage capital : celui où le narrateur s’érige en porte-voix. Cette analyse détermine alors des choix de traduction dialogiques et écologiques : le rejet de la « déviance maximale » au profit d’une appréhension humaniste des variétés martiniquaises, le respect de la structure grammaticale de la source et l’adoption de l’équipement orthographique de Gilbert Gratiant.

Aimé Césaire’s Cahier d’un retour au pays natal reflects a polyglossic poetics. This hidden “dialogism” (M. Bakhtine) constitutes a “reterritorialization” of French language (A. Dyck). This reterritorialization is based on a diachronic relation with Latin language, and on a synchronic relation with Creole language. Moreover, an ironic rereading of Terence Afer expresses the humanist dimension of this multilingual aesthetics. Thus, following the thread of Derek Walcott’s intuition, the presence of Creole language is explored within the section where the narrator strikingly sets himself up as a spokesperson. Accordingly, this investigation determines dialogical and ecological options for the translation: the rejection of “optimal deviance” for the benefit of a humanist apprehension of Martiniquan’s varieties, the respect of the source’s grammar and the adoption of Gilbert Gratiant’s orthographic system.

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