15 novembre 2022
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Julien Zanetta, « Du papillotage : Baudelaire, sensations et illusions », Revue italienne d’études françaises, ID : 10.4000/rief.9419
Il est arrivé à Baudelaire, dans sa critique d’art, d’employer une caractéristique picturale qui détermine un usage gênant que le peintre fait de la couleur et que le langage de l’art nomme « papillotage ». De 1845 à 1862, la signification du terme « papillotage » ne varie pas ou peu, mais il est permis, si l’on considère les objets qu’il définit négativement, d’en estimer la portée historique, et de comprendre ses liens avec la notion d’illusion.