15 novembre 2022
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2240-7456
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Maria Chiara Gnocchi, « La vendredinnade (im)possible de Kamel Daoud », Revue italienne d’études françaises, ID : 10.4000/rief.9747
Cet article propose une lecture des allusions à Robinson Crusoé et à la tradition des robinsonnades présentes dans les Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud (2014). L’intertexte robinsonien est déjà présent, de manière plus ou moins explicite, dans des nouvelles que Daoud publie en 2008, notamment « La Préface du nègre » et « L’Arabe et le vaste pays de Ô ». Même si le narrateur de cette dernière nouvelle déclare qu’une « vendredinnade » n’est pas possible, « comme le furent toutes les robinsonnades écrites depuis des siècles », le geste que suppose la narration de ces trois textes donne peut-être des éléments pour une possible vendredinnade.