Le financement du système éducatif français et l’enjeu de la performance

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29 avril 2014

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Jean-Richard Cytermann, « Le financement du système éducatif français et l’enjeu de la performance », Revue internationale d'éducation de Sèvres, ID : 10.4000/ries.3701


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Résumé Fr En Es

La part des ressources nationales consacrées à l’éducation en France est relativement stable depuis le début des années 2000. On n’observe pas de désengagement financier de la puissance publique, les collectivités territoriales prenant une part croissante en raison d’une décentralisation croissante. Comparée aux pays développés de l’OCDE, la France dépense beaucoup moins par élève du primaire, beaucoup plus dans le secondaire, et en particulier dans les lycées, et un peu moins dans l’enseignement supérieur. Le coût relativement élevé de l’éducation ne se reflète pas dans les performances du système mesurées par les comparaisons internationales. Les inégalités de traitement entre les niveaux d’éducation et entre les régions subsistent et la politique d‘éducation prioritaire est peu efficace. Le rééquilibrage des financements qui s’impose est difficile à mettre en œuvre dans une période de forte contrainte sur les dépenses publiques.

The share of national income spent on education in France has been relatively stable since the beginning of the 21st century. There has been no financial disengagement by the public authorities, and local authorities have taken on an increasing share, due to greater decentralisation. Compared to developed countries in the OECD, France spends much less per primary pupil, much more per secondary pupil, particularly in the lycées (15-18 year olds), and a little less on higher education. The relatively high cost of education is not reflected in the performances of the system, measured by international comparison. Inequalities in treatment between levels of education and between regions remain, and the priority education policy is not very effective. The required restructuring of funding is difficult to implement, in a period of constraints on public spending.

La parte de los recursos nacionales dedicados a la educación en Francia es relativamente estable desde principios de los años 2000. No se observa un abandono financiero por parte de la potencia pública, las colectividades territoriales toman en efecto a su cargo una parte creciente del gasto en virtud de una descentralización creciente. Si la comparamos con los países desarrollados de la OCDE, Francia gasta mucho menos por alumno de la enseñanza primaria, mucho más en la secundaria, y en particular en los institutos y un poco menos en la enseñanza superior. El gasto relativamente elevado de la educación no se refleja en los resultados del sistema medidos por las comparaciones internacionales. Las desigualdades de tratamiento entre los niveles de educación y entre las regiones se maintienen y la política de educación prioritaria es poco eficaz. El reequilibrio de las financiaciones que se impone es difícil de poner en obra en un período de fuerte control de los gastos públicos.

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