22 janvier 2016
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Taleb Ibrahimi Khaoula, « L’école algérienne au prisme des langues de scolarisation », Revue internationale d'éducation de Sèvres, ID : 10.4000/ries.4493
La problématique des langues de scolarisation, leur maîtrise en tant que langues enseignées et leur implication dans l’apprentissage des autres disciplines et des autres savoirs constituent le nœud gordien qui a marqué la mise en place de l’École algérienne. Elle a focalisé l’intérêt des spécialistes mais aussi de l’opinion publique. Le choix de la ou des langue(s) d’enseignement reste une question centrale pour ceux qui ont décidé et décident du devenir du pays mais aussi pour les différents acteurs sociaux concernés – les élites, les familles (parents et enfants), les médias –, et suscite toujours un débat vif et passionné dans la société. Traversé par une constante têtue, celle de l’affirmation identitaire, ce choix a suscité, à chaque étape de sa mise en œuvre, des controverses passionnées démontrant que certaines questions fondamentales et sensibles liées à l’histoire et au devenir de la nation algérienne ne sont toujours pas réglées.