Les paradoxes du « beau travail » des professeurs des premier et second degrés en France

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12 octobre 2020

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Françoise Carraud, « Les paradoxes du « beau travail » des professeurs des premier et second degrés en France », Revue internationale d'éducation de Sèvres, ID : 10.4000/ries.9613


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Résumé Fr En Es

Comme tout travail, celui des enseignants est organisé par des croyances ou des représentations en lien avec le sens qu’ils donnent à leur activité quotidienne. Les enquêtes montrent que le sentiment de malaise des enseignants français, certes réel, n’empêche nullement le « plaisir » ou la satisfaction au travail. Sur quelles croyances, représentations ou normes s’appuie cette satisfaction ? À partir d’une réflexion sur la notion de norme, l’article met en évidence quelques normes du « beau travail » dans les premier et second degrés en France. Il montre un débat entre la norme d’efficacité, dont la mesure ne permet pas de travailler au quotidien, et celle de l’utilité. Être enseignant, c’est être utile aux enfants et adolescents qui, sans l’enseignant, ne connaîtraient pas la « culture ». Cette notion de culture, polymorphe, instable et qui fait aussi débat, reste au cœur du métier enseignant.

Like all work, the work of teachers is organized by beliefs or representations relating to the meaning they ascribe to their day-to-day activity. Studies show that the sense of unease among French teachers, while admittedly real, does not in any way prevent “pleasure” or satisfaction at work. What beliefs, representations or norms is this satisfaction based on? Starting with a reflection on the notion of a norm, the article highlights some norms of “fine work” in primary and secondary teaching in France. It points to a debate between the norm of effectiveness, the measurement of which does not allow for day-to-day work, and the norm of utility. To be a teacher is to be useful to children and teenagers who, without the teacher, would not know about “culture”. This polymorphous, unstable and also controversial notion of culture remains at the heart of the teaching profession.

Como cualquier trabajo, el de los docentes queda organizado por unas creencias o unas representaciones vinculadas con el sentido que ellos dan a su actividad cotidiana. Las encuestas muestran que el sentimiento de malestar de los profesores franceses, indudablemente real, no impide en absoluto el “placer” o la satisfacción en el trabajo. ¿Sobre qué creencias, representaciones o normas se apoya esta satisfacción? A partir de una reflexión sobre la noción de norma, el artículo pone en evidencia algunas normas del “magnífico trabajo” en el primer y el segundo grado en Francia. Revela un debate entre la norma de eficacia, cuya medida no permite trabajar de manera cotidiana, y la de la utilidad. Ser profesor consiste en ser útil para los niños y para los adolescentes que, sin el profesor, no conocerían la “cultura”. Esta noción de cultura, polimórfica, inestable, y que suscita debates, queda en el corazón del oficio de docente.

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