Un paradis sans corps ? Festins célestes et ivresses spirituelles dans l’Angleterre anglo-saxonne

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22 janvier 2020

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Alban Gautier, « Un paradis sans corps ? Festins célestes et ivresses spirituelles dans l’Angleterre anglo-saxonne », Revue des langues romanes, ID : 10.4000/rlr.2022


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La littérature religieuse de l’Angleterre anglo-saxonne, lorsqu’elle évoque le sort et l’apparence des défunts bienheureux dans l’Au-delà, fait une place, comme il se doit en contexte chrétien de croyance en la résurrection de la chair, à la question de leur corps et en particulier de leurs comportements alimentaires. À l’instar de l’ivresse spirituelle et de l’image de l’ingestion de la parole divine, la représentation du paradis comme un festin appartient au répertoire de cette littérature spirituelle. Toutefois, on observe des nuances qui dessinent un gradient entre d’une part la prose et la poésie, d’autre part les textes en latin et ceux en langue vernaculaire, c’est-à-dire en vieil anglais. Si la prose latine évoque ces images corporelles et alimentaires de façon relativement libre, la poésie vernaculaire s’avère beaucoup plus réticente face à ce type de représentations.

In the religious literature of Anglo-Saxon England, allusions to the destiny and appearance of the blessed dead in the other world generally include, as expected in a Christian context of belief in the resurrection of the flesh, mentions of their bodies, and particularly of their food habits. The repertoire of this spiritual literature normally includes representations of spiritual ebriety, the word of God as food and paradise as a place for feasting. However, those images are given in many nuances, between prose and poetry, Latin and Old English texts. Whereas Latin prose tends to evoke bodies and food without reluctance, vernacular poetry appears much more cautious towards such representations.

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