La Société pour l’étude des Langues Romanes vue du lycée de Montpellier et de l’Académie d’Aix-en-Provence : Tourtoulon, Boucherie et le proviseur Foncin

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24 septembre 2020

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Danielle Bertrand-Fabre et al., « La Société pour l’étude des Langues Romanes vue du lycée de Montpellier et de l’Académie d’Aix-en-Provence : Tourtoulon, Boucherie et le proviseur Foncin », Revue des langues romanes, ID : 10.4000/rlr.2917


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En 1897, dans son Discours de réception à l’Académie d’Aix, Charles de Tourtoulon rendait hommage à son prédécesseur décédé Joseph Foncin. Il fut reçu par Charles Soubrat, un ancien condisciple. Leurs deux discours, réunis dans une même brochure, sont à la base de cet article. Foncin, proviseur au lycée de Montpellier jusqu’à mi-1868, s’entretenait avec le professeur Anatole Boucherie lorsque la Société pour l’étude des langues romanes (SELR) se préparait. Dès sa création en 1869, il y avait adhéré. La précision des données permet d’observer la procédure que Tourtoulon avait suivie lors des recherches de la limite oc/oïl en 1873, le moment fort de sa vie de linguiste. La démarche scientifique expérimentale du récipiendaire est décrite, de même que son travail d’historien en vue d’écrire une histoire totale, autour du roi Jacques d’Aragon. Dans son discours, il proposait une méthode de travail à des amateurs qui voudraient étudier le parler de leur village tandis que des académiciens provençaux étaient surpris que leur confrère et linguiste Gaston Paris ait nié en 1888 la spécificité de la langue d’oc. On note également comment les diverses préoccupations et les engagements de l’érudit Tourtoulon ont rythmé sa vie, notamment dans le Félibrige. La trajectoire de Joseph Foncin, connue par plusieurs sources, permet d’éclairer son soutien à la SELR. Agrégé de grammaire, Lorrain ayant exercé dans l’Est puis le Midi de la France, il avait été en contact avec différentes langues et dialectes, comme d’autres jeunes agrégés nommés loin de leur lieu d’origine. Après ses mariages successifs, il avait fait l’essentiel de sa carrière dans le Midi. Il est représentatif de ces professeurs et éducateurs ayant vu l’intérêt de la SELR et des projets qu’elle portait avec sa revue pour la connaissance de la langue d’oc, autour de Boucherie et de Tourtoulon entre autres.

In 1897, in his reception speech at the academy of Aix-en-Provence, Charles de Tourtoulon paid tribute to his deceased predecessor Joseph Foncin. Charles Soubrat, his former fellow student, pronounced then the welcome speech. The two speeches, gathered in a single brochure, are the base of the present article. Foncin, proviseur of the lycée of Montpellier until mid–1868, and Professor Anatole Boucherie were in very good termes while the Société pour l’étude des langues romanes (SELR) was getting started. From its creation in 1869 Joseph Foncin had joined it. Precise data make it possible to observe the procedure Tourtoulon had followed during the research of the oc/oïl boundary in 1873, the highest point of his life as a linguist. The methodology used througout this investigation is precisely explained. His experimental scientific approach is thus described, as well as his work as a historian with a view to writing a complete history about King James of Aragon. In his speech, he proposed a working method to amateurs who would like to study the language of their village, while Provençal academics were surprised that their colleague and linguist Gaston Paris had denied in 1888 the specificity of the langue d'oc. We also note how the various preoccupations and commitments of the scholar Tourtoulon punctuated his life, particularly in the Félibrige. The evolution of Joseph Foncin, known by several sources, sheds light on his support for the SELR. As an Agrégé de grammaire, born in Lorraine but having worked in the East and then the South of France, he had been in contact with different languages and dialects, as had other young agrégés named far from their place of origin. After his successive weddings, he had spent most of his career in the South of France. He is representative of those teachers and educators who saw the interest of the SELR and the projects it carried with its journal (la RLaR) for the knowledge of the langue d'oc, in the path of Boucherie and Tourtoulon among others.

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