Baba Yaga sur l’écran soviétique

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3 février 2016

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De facto banni de l’URSS dès sa création, le conte réapparaît à la fin des années trente avec le resurgissement du nationalisme russe face à la menace nazie. C’est dans ce cadre politique que le jeune réalisateur Alexandre Ro’ou fait de Baba Yaga un personnage cinématographique dans Vassilissa la très belle (1939). Cet article analyse l’évolution de ce personnage en fonction des changements sociaux et politiques à travers quatre films de Ro’ou : Vassilissa (1939), Morozko (1964), Par feu et par flammes (1968) et Cornes d’or (1972). Prenant en compte les différents contextes de production, l’article vise à cerner le contenu allégorique de chaque film et à le mettre en rapport avec les dynamiques historiques.

Banished from the Soviet Union since its creation, the folk tale reappeared at the end of the 1930s in the wave of Russian nationalism engendered by the Nazi menace. In 1939, the young filmmaker Alexandre Rou (Rowe) transformed the Baba Yaga of children’s stories into a cinematic character in Vassilissa the Beautiful. This article analyzes the evolution of Baba Yaga’s portrayal in relation to social and political changes across four films by Rou: the aforementioned Vassilissa the Beautiful (1939), Jack Frost (1964), Fire, Water, and Brass Pipes (1968), and Golden Horns (1972). Taking into account the different production contexts, the article attempts to unpack the allegorical content of each film and define its relation to broader historical dynamics.

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