30 mars 2016
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Isabel Iribarren, « La théologie dans l’université médiévale. Lieux et renaissances de la reine des sciences », Revue des sciences religieuses, ID : 10.4000/rsr.3018
Dans une volonté de dépasser le récit traditionnel sur l’histoire des études au Moyen Âge en termes de « renaissances », cet article se propose d’examiner de plus près la façon dont les théologiens eux-mêmes se sont représenté leur savoir et leur tâche. Quelle place accordaient-ils à la théologie non seulement dans le parcours universitaire mais aussi dans l’histoire du salut, qui est aussi une histoire du savoir ? Quel était le rôle de la théologie et des théologiens dans la politique culturelle des papes et des princes ? Pour répondre à ces questions, l’article revisite deux topoi qui attestent des moments importants dans l’histoire du savoir théologique au Moyen Âge : la notion de reductio des arts à la théologie, et le mythe de la translatio studii. Ces topoi ont été mobilisés par nos théologiens pour décrire le rapport étroit que la théologie entretenait avec les deux patrimoines de savoir qui lui servaient de socle : les Écritures saintes d’une part et les lettres profanes de l’autre.