Marc Chagall et les Maritain

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26 août 2014

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Régis Ladous, « Marc Chagall et les Maritain », Revue des sciences religieuses, ID : 10.4000/rsr.311


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Dans une perspective néo-thomiste, Jacques Maritain considère qu’un artiste est religieux non par les thèmes qu’il choisit ou la foi qu’il professe, mais lorsqu’il saisit les formes dans les choses et les reconstruit selon la nécessité de sa « subjectivité créatrice ». C’est ainsi que Maritain a pu reconnaître en Chagall le type même de l’artiste religieux. S’il n’a jamais essayé de « christianiser » le peintre, il n’en a peut-être pas été de même avec Raïssa Maritain, surtout lorsque Chagall, à partir de 1938, peint ses grandes crucifixions. Tous deux cependant s’accordent à reléguer l’art « sacré » contemporain, c’est-à-dire, selon eux, l’art présent dans les lieux de culte, au bas d’une assez stricte hiérarchie esthétique. En cela, ils s’accordent avec le dominicain M.-A. Couturier et l’équipe de la revue L’Art Sacré.

In a neo-thomist perspective, Jacques Maritain considers that an artist can be qualified as religious not by the themes he chooses or by the faith he professes, but when he grasps the forms of things and reconstructs them according to the demands of his “creative subjectivity”. This is how Maritain thought to have recognised in Chagall the prototype of the religious artist. If he never attempted to “christianise” the painter, the same cannot be said of Raïssa Maritain, especially when Chagall began painting his great crucifixions, from 1938 onwards. Both are however agreed in relegating contemporary “sacred” art –that is, present artistic expressions found in places of cult– at the bottom of a rather strict esthetical hierarchy. On this point, they agree with the Dominican M.-A. Couturier and the editorial view of the journal L’Art Sacré.

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