Le refus du Logos asarkos chez Karl Barth et Robert W. Jenson dans le contexte du dialogue entre judaïsme et christianisme

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18 février 2020

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Serge Wüthrich, « Le refus du Logos asarkos chez Karl Barth et Robert W. Jenson dans le contexte du dialogue entre judaïsme et christianisme », Revue des sciences religieuses, ID : 10.4000/rsr.7281


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Dans le dialogue entre judaïsme et christianisme, le statut du Logos asarkos — le Verbe de Dieu préexistant à son incarnation en Jésus — occupe une position déterminante qui cristallise les désaccords. La position de deux auteurs protestants rejetant l’idée traditionnelle du Logos asarkos est présentée. Karl Barth, en refusant toute entité qui ne serait pas Jésus Christ tout en maintenant sa préexistence atemporelle avant l’incarnation, n’offre aucune possibilité nouvelle de rapprochement avec le judaïsme. En revanche, Robert W. Jenson, par l’introduction d’une temporalité récursive, permet de définir ce qui, dans l’éternité, précède la naissance de Jésus comme n’étant pas un état non-incarné du Fils mais une présence rétroactive à partir du futur. Cet article montre qu’en s’appuyant sur cette temporalité récursive appliquée à l’institution eucharistique, il est possible de rejoindre l’idée messianique juive contemporaine.

In the dialogue between Judaism and Christianity, the status of the Logos asarkos—the Word of God which pre-exists its incarnation in Jesus—occupies a decisive position which crystallizes disagreements. The position of two Protestant authors rejecting the traditional idea of the Logos asarkos is presented here. Karl Barth, by refusing any entity that would not be Jesus Christ while maintaining his timeless pre-existence before the incarnation, offers no new possibility of rapprochement with Judaism. On the other hand, Robert W. Jenson, by introducing a recursive temporality, makes it possible to define what, in eternity, precedes the birth of Jesus as not being a non-incarnate state of the Son, but a retroactive presence from the future. This article shows that by relying on this recursive temporality applied to the Eucharistic institution, it is possible to meet the contemporary Jewish messianic idea.

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