9 avril 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1253-9708
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2677-4224
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Céline Benninger, « La seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien : le N chose et les pseudo-clivées », Scolia, ID : 10.4000/scolia.303
L’objectif de cet article est la description de la construction quelque peu particulière telle (1) : la seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien. Ce type de tournure se caractérise par sa bipartition, la première séquence étant une phrase averbale centrée sur le nom chose, la seconde une séquence introduite par c’est, reliée à la précédente pour des raisons syntactico-sémantiques. De tels énoncés sont proches d’une part des constructions pseudo-clivées, dont les exemples canoniques sont du type : ce que je sais, c’est que je ne sais rien, d’autre part de constructions bipartites en chose comme je sais une chose : je ne sais rien. Notre objectif est de leur trouver une place au sein de ce réseau de constructions.