4 décembre 2018
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Jean-Hugues Déchaux, « Ceux qui restent. Une sociologie du deuil, K. Roudaut », Sociologie du travail, ID : 10.4000/sdt.11076
La sociologie du deuil n’existait pas. Karine Roudaut en pose les bases, c’est là son principal mérite. Refusant de limiter le deuil au rite funéraire, elle se demande « ce que les gens font pour leur deuil et pourquoi » (p. 22). Ce raisonnement s’inscrit délibérément dans une sociologie de l’action. Jusqu’alors, les sciences sociales (l’anthropologie et l’histoire principalement) avaient abordé la mort du seul point de vue du rite et, de ce fait, concluaient sans surprise au tabou de la mort...