11 avril 2019
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Pierre-Marie Chauvin, « La signature œnologique : frontières et transferts de réputation chez les consultants vitivinicoles », Sociologie du travail, ID : 10.4000/sdt.15225
Si la catégorie des consultants constitue une entrée commode pour esquisser un tableau de l’organisation actuelle du travail dans les grands crus bordelais, elle permet aussi d’étudier des questions théoriques comme l’articulation des réputations individuelles et organisationnelles et l’incorporation des actifs symboliques. Après avoir présenté les différentes formes de conseil vitivinicole, l’article interroge le rôle de la signature œnologique dans le fonctionnement du marché du travail des consultants. Il montre ensuite que la signature, tout en étant une source de réputation « transférable » aux organisations productives, est un actif difficilement assumé par les consultants en raison du poids du terroir et du cru dans la construction des réputations vitivinicoles.