Régionalisation des transports collectifs : la fabrication d’une réforme « consensuelle »

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24 juillet 2019

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Sylvain Barone, « Régionalisation des transports collectifs : la fabrication d’une réforme « consensuelle » », Sociologie du travail, ID : 10.4000/sdt.19844


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Les transports collectifs constituent aujourd’hui l’une des principales compétences des régions. La régionalisation de ce domaine d’action, qui débute véritablement au début des années 1980, est ici analysée à travers les recompositions d’une configuration d’acteurs impliquant l’État, les collectivités locales et la SNCF. Ces recompositions s’accompagnent de la construction progressive d’un compromis entre deux logiques : une logique de relance des services ferroviaires de proximité et une logique de préservation des finances de l’État et de la SNCF. L’élaboration de ce compromis résulte du travail de médiation et des stratégies d’enrôlement d’une coalition de réformateurs principalement issus du champ politique et de la SNCF. Elle débouche sur l’établissement d’un consensus ambigu entre des acteurs (élus nationaux de gauche et de droite, dirigeants de la SNCF, élus régionaux et représentants des cheminots) ne partageant a priori ni les mêmes intérêts, ni la même conception de l’intérêt général.

Public transit is now a major power exercised by regions in France. The regionalization of public transportation, which started in the early 1980s, is analyzed in relation to a new pattern of major players, namely: the central government, local authorities and the French national railway system (SNCF). This pattern has emerged as a compromise, has gradually been worked out between two rationales: the one advocating a revival of local rail services; and the other, the preservation of funding by the state and the SNCF. Arising out of a work of mediation and out of strategies for enlisting reformers (mainly among politicians and from the SNCF) into a coalition, this compromise has bought about an ambiguous consensus among elected officials from left-and right-wing parties, executives from the SNCF, elected regional officials and representatives of railway workers who do not all share a priori either the same interests or the same conception of the general interest.

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