Syndicalisme et risques industriels. Avant et après la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse (septembre 2001)

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18 septembre 2019

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Patrick Chaskiel, « Syndicalisme et risques industriels. Avant et après la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse (septembre 2001) », Sociologie du travail, ID : 10.4000/sdt.21093


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La catastrophe de l’usine AZF de Toulouse (septembre 2001) a mis en évidence les difficultés nouvelles auxquelles le syndicalisme ouvrier doit faire face. Ces difficultés sont issues des tensions sociales alimentées par la contestation des activités industrielles à risques (produits et façons de produire), se développant dans l’espace public. Traditionnellement, les syndicats du site chimique toulousain traitent de la sécurité au travail en se situant dans le champ des relations professionnelles. Ils s’impliquent bien moins, voire pas du tout, dans la prise en compte des problèmes environnementaux posés publiquement. Avec la catastrophe et la demande de fermeture des installations qui l’a suivie, les syndicats privilégient leurs rapports aux industriels plutôt qu’à la société civile, accentuant ainsi les tendances antérieures.

The explosion at the AZF plant in Toulouse, France, in September 2001 brought to light the new difficulties with which the labour movement must cope. These difficulties stem from the social tensions fomented by public protests against potentially dangerous manufacturing activities — the products made as well as the processes for making them. The unions represented at the chemical plant were used to dealing with occupational safety as an issue in labour relations. They were not much (or at all) involved in handling environmental questions raised in the public sphere. Owing to the catastrophe and the resulting demands to shut down installations, unions gave priority to their relations with manufacturers rather than with society, and thus stressed former trends.

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