Les évolutions du syndicalisme brésilien dans les années 1990. Une étude de cas dans le bâtiment

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14 décembre 2020

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Christophe Brochier, « Les évolutions du syndicalisme brésilien dans les années 1990. Une étude de cas dans le bâtiment », Sociologie du travail, ID : 10.4000/sdt.35466


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Pour répondre à la question de savoir ce qui est véritablement « nouveau » dans le « nouveau syndicalisme brésilien », cet article suggère qu’il est primordial d’examiner les pratiques routinières du travail syndical au jour le jour. On voit ainsi, dans le cas d’un syndicat du bâtiment d’une ville de la région Sud-Est du Brésil, que plusieurs dimensions peuvent être importantes pour comprendre l’action syndicale à la fin des années 1990 : les relations des syndicalistes avec la base ouvrière (souvent affectées par une certaine forme d’incompréhension), les conflits internes (qui peuvent résulter des intérêts opposés de diverses catégories d’agents), les rapports avec le patronat (qui peuvent être caractérisés par un certain pragmatisme poussant au consensus), et les définitions de la politique syndicale (plus ou moins homogènes, plus ou moins novatrices en fonction des acteurs impliqués et des aléas du contexte économique et politique).

What is really “new” in the “new Brazilian labour movement”? The answer to this question calls for examining the routine practices of the everyday job of organizing. To do this, a participant observation method was used to study a labour union in the building industry in a town in southeastern Brazil. Several dimensions turn out to be important for understanding union activities in the late 1990s: the relations (often involving a lack of understanding) of union leaders with the working class base; internal conflicts (sometimes resulting from conflicts of interests among various categories of workers); relations with bosses (sometimes characterized by a pragmatism tending toward consensus); and labour union policies (more or less homogeneous or innovative depending on the parties involved and the economic as well as political circumstances). This case study suggests new axes for research.

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