Les approches économiques du tiers secteur. Apports et limites des analyses anglo-saxonnes d’inspiration néo-classique

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3 février 2021

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Marthe Nyssens, « Les approches économiques du tiers secteur. Apports et limites des analyses anglo-saxonnes d’inspiration néo-classique », Sociologie du travail, ID : 10.4000/sdt.37102


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Le tiers secteur constitue un objet qui a intrigué et continue d’intriguer les économistes qui placent leurs travaux sous le sceaux de la théorie néo-classique. Cet article recense les différentes approches anglo-saxonnes qui, armées d’un point de vue initialement forgé pour rendre raison des phénomènes marchands, tentent d’expliquer la présence et l’efficacité relative des organisations sans but lucratif qui composent le tiers secteur. L’auteur distingue deux grandes familles : a) les théories de la demande qui se demandent pourquoi des acteurs comme les consommateurs ou les pouvoirs publics ont recours à des organisations non lucratives (théorie du rendement social, théorie des organisations), b) les théories de l’offre, qui essaient de justifier le recours à l’association comme mode d’organisation productive. L’auteur évalue la portée de ces approches et elle souligne les limites et apories d’un cadre d’analyse que l’on a tenté d’étendre au-delà du territoire – celui des relations marchandes – pour lequel il avait été conçu initialement.

The third sector has intrigued, and still does, economists who have used the neo-classical theory to conduct studies of it. Various approaches in the literature in English are discussed. From a viewpoint initially adopted to explain market phenomena, they try to account for the presence and relative efficiency of non-profit organisations in the service sector. Two major types of approaches are distinguished: a) demand theories (the theory of social efficiency and the theory of organisations) that inquire into the reasons why actors –consumers or public authorities, for example– resort to non-profit organisations; b) supply theories that try to justify recourse to non-profit organisations as a ‘mode of productive organisation’ by raising questions about information, the opportunism of actors and the specific nature of ‘collective goods’. The scope of these approaches is assessed; and the limitations and contradictions of an analytical framework stretched far beyond the bounds of market relations (for which it was initially developed) are pointed out.

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