24 avril 2024
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Annick Houel, « L’intime de la jouissance féminine », Sextant, ID : 10.4000/sextant.3291
Si la description du désir féminin n’est déjà pas une affaire simple, celle de la jouissance l’est encore sûrement moins. Il aut donc nous contenter des représentations qui en sont données, dans une littérature qu’on a dite ‘féminine,’ c’est-à-dire celle dont le critère minimal est d’être écrite par une femme, avec certaines des auteurs qui se sont essayées à nous en donner la représentation la plus explicite possible compte tenu des limites de l’époque fixée, du XIXe siècle à nos jours : il s’agira donc de George Sand, Colette, et Simone de Beauvoir, puis de Catherine Millet, comme exemple le plus délibéré, si ce n’est abouti, de cette tentative.