Un nouvel ordre sexué de la séduction ? Féminin, masculin et égalité institutionnalisée en Norvège

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24 avril 2024

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Forgeau Zerbib Fanny, « Un nouvel ordre sexué de la séduction ? Féminin, masculin et égalité institutionnalisée en Norvège », Sextant, ID : 10.4000/sextant.3531


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L’égalité des sexes promue par les institutions norvégiennes et intériorisée par les norvégiens s’apparente à un habitus. L’égalité institutionnalisée serait une routine, un schéma comportemental intégré qui tend à rendre évidente l’égalité des sexes. Mais cette égalité institutionnalisée se limite-t-elle à la sphère publique ? Cette contribution part de l’hypothèse que ce processus dépasse la participation politique et s’applique également aux rapports sociaux de sexe. Pour tester l’impact des normes égalitaires, la problématique s’appuie sur les rapports de séduction, mobilisés ici comme une catégorie d’analyse des rôles sexués. L’analyse de l’enquête de terrain fait apparaître un discours contradictoire. Une partie des Norvégiens interrogés élaborent leur argumentation à partir d’une différence irréductible ou de la complémentarité des sexes ; or les scénarios qui découlent de ce discours ne sont pas compatibles avec les modalités pratiques de la séduction qu’ils décrivent. Je développerai les termes de ce paradoxe en deux temps, pour tenter de répondre à la question suivante : l’égalité institutionnalisée est-elle le moteur d’une recomposition de l’ordre sexué des rapports hommes/femmes ?

The gender equality promoted by Norwegian institutions and internalised by Norwegians is akin to a habitus. Institutionalised equality is said to be a routine, integrated pattern of behaviour that tends to make gender equality self-evident. But is this institutionalised equality limited to the public sphere? This article is based on the hypothesis that said process goes beyond political participation and also applies to gender relations. To test the impact of egalitarian norms, the problem is based on relations of seduction, used here as a category for analysing gendered roles. Analysis of the field survey reveals a contradictory discourse. Some of the Norwegians interviewed based their arguments on an irreducible difference or complementarity between the sexes, but the scenarios that emerge from this discourse are not compatible with the practical forms of seduction they describe. I will develop the terms of this paradox in two stages in an attempt to answer the following question: is institutionalised equality the driving force behind a recomposition of the gendered order of relations between men and women?

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