Sartorial Economies and Suitable Style: Woodstock and Shakespeare’s Richard II

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20 décembre 2008

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Karen Newman, « Sartorial Economies and Suitable Style: Woodstock and Shakespeare’s Richard II », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.1461


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Les vêtements jouent un rôle symbolique important dans le Richard II de Shakespeare et dans l’anonyme Woodstock. De récents travaux sur les vêtements et les costumes dans l’Angleterre élisabéthaine et jacobéenne se sont penchés sur l’extravagance vestimentaire, sur le développement de la mode, sur la consommation ostentatoire au sein de l’élite et sur la façon dont les acteurs et les arrivistes enfreignaient les codes vestimentaires. En revanche, la façon dont s’habillait la majeure partie de la population, qui subissait une mobilité sociale descendante et pour qui la mode était inaccessible, a été largement ignorée. A l’acte I de Richard II, lorsque Bushy annonce que Gaunt est très malade, le roi souhaite qu’il meure vite pour pouvoir financer la guerre en Irlande. Les soldats de Richard ont besoin de manteaux, comme souvent les pauvres à son époque ou ceux de l’Angleterre des XVIe et XVIIe siècles. Que dire de l’économie vestimentaire, voire de la pénurie vestimentaire dans la culture anglaise renaissante ? Cet article examine les innombrables vêtements bien loin de la mode, comme les chemises et les sarraus, les pourpoints et les chausses, qui habillaient la grande majorité de la population anglaise représentée à l’occasion sur scène.

Clothing plays an important symbolic role in Shakespeare’s Richard II and the anonymous Woodstock with which it is often linked. Recent work on dress and clothing in Elizabethan and Jacobean England has focused on sartorial extravagance, on the development of fashion, on conspicuous consumption among the elite, and on fashion trespassing by actors and the socially aspirant. How the majority of the population, which experienced downward mobility and for whom fashion was inaccessible, dressed has been largely ignored. In Act I of Richard II, when Bushy enters announcing that Gaunt is grievous sick, the king notoriously wishes him quickly dead in order to finance the wars in Ireland: “the lining of his coffers shall make coats / To deck our soldiers for these Irish wars” (60-61). Richard’s soldiers are in need of coats, as the poor so frequently were in Richard’s day, and as they were in England in the sixteenth and seventeenth centuries. What can be said about sartorial economy, even sartorial penury, in early modern English culture? This paper considers unfashionable clothing, the coarse shirts and smocks, loose coats and jerkins, rough bands and hose, of russet, kersey, buckram, homespun, buff and scotch cloth, frieze and indifferent knit, that were the common dress of the large majority of the early modern English population occasionally represented on the English stage.

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