Shakespeare’s Troilus and Cressida: Visualising Expectations as a Matter of Taste

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3 mars 2012

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Johann Gregory, « Shakespeare’s Troilus and Cressida: Visualising Expectations as a Matter of Taste », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.1705


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W. R. Elton explique que Troilus and Cressida comporte deux fois plus de références à la nourriture, à la cuisine et aux arts de la table que n’importe quelle autre pièce de Shakespeare. Cela peut sembler surprenant de prime abord, pourtant force est de constater que cette pièce utilise le vocabulaire de la nourriture pour créer une poétique de l’attente et du goût. Bien que le comportement de Thersite soit qualifié de « fromage » devant être « servi à la table d’Achille » pour favoriser sa « digestion », la pièce n’est pas consommée immédiatement par ses spectateurs. Dans une confusion des sens, la nourriture devient une métaphore visuelle représentant l’appétit dramatique des spectateurs ainsi que diverses affaires de goût. Ceux-ci sont invités à considérer Troilus and Cressida comme un monstre qui dévore entre ses mâchoires la notion de chevalerie et les faits d’armes que de plus anciennes versions de l’histoire – héritées des épopées et des romans courtois – ont cherché à valoriser. Le prologue nous promet que ces traditions du passé vont être « digérées dans la pièce ». Cette étude vise à découvrir si cette pièce accommode seulement les quelques « restes, fragments et reliques graisseuses » du passé, ou si Shakespeare avait à l’esprit de mijoter une tout autre chose.

W .R. Elton explains that Shakespeare’s Troilus and Cressida has “been estimated [to contain] twice as many images of food, cooking and related matters as in any other of its author’s works”. This may seem surprising, until we realise that the play utilises the language of food to create a poetics of expectation and taste. Although Thersites’ performances are figured as a “cheese” to aid Achilles’ “digestion” that should be “served in to [his] table”, on the whole the drama is actually not consumed immediately by the audience. Rather, in a confusion of the senses, food becomes a visual metaphor for thinking an audience’s appetite for a play and other matters of taste. The audience is invited to watch Troilus and Cressida as a monster that eats up, in its jaws, the notion of chivalry and “glorious deeds” that past versions of the story – in epic and romance – had been so keen to emphasise; it is these past traditions, the prologue promises, which “may be digested in a play”. The paper seeks to discover whether the play leaves us with “fragments, scraps, the bits, and greasy relics” of past literature, or if Shakespeare was cooking up something else.

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