Quantification and the language of later Shakespeare

Fiche du document

Date

30 avril 2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2271-6424

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Jonathan Hope et al., « Quantification and the language of later Shakespeare », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.2830


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cette article s’intéresse aux données quantitatives dans les études littéraires et expose le résultat des recherches que nous avons effectuées avec la suite logicielle Docuscope afin d’établir des « périodes » chronologiques dans la carrière de Shakespeare. Nous pensons que les données quantitatives ont un intérêt dans les études littéraires, non pas comme une fin en soi, mais comme un point de départ pour l’analyse littéraire interprétative traditionnelle. Dans l’exemple suivant, nous montrerons que l’analyse linguistique suggère l’existence de trois périodes dans la carrière de Shakespeare, une période étant définie par un groupe de pièces présentant des caractéristiques linguistiques particulières. Nous nous intéresserons en particulier à la dernière période, la plus longue, et nous émettrons l’hypothèse que le style adopté par Shakespeare à la fin de sa carrière commence bien plus tôt que ne l’affirme la tradition. Nous analyserons les traits communs des dernières pièces et montrerons que le Shakespeare de la fin des années 1590 adopte des traits linguistiques qui sont (a) plus proches du discours, et (b) qui indiquent le passage d’une dénotation du monde réel vers l’expression de la subjectivité de l’interlocuteur.

In this paper we consider the status of quantitative evidence in literary studies, with an example from our own work using the software package Docuscope to investigate chronological ‘periods’ in Shakespeare’s career. We argue that quantitative evidence has a function in literary studies, not as an end in itself, but as a starting point for traditional interpretative literary analysis. In our example, we show that linguistic analysis suggests three periods in Shakespeare’s career, defining a ‘period’ as a group of plays with similar linguistic features. We focus on the latest period, as this is the largest, and suggest that the ‘late style’ of Shakespeare may begin much earlier than traditionally thought. We analyse the features that the later plays share, and argue that from the late 1590s Shakespeare can be seen to be adopting features which are (a) closer to speech, and (b) indicate a shift from real-world denotation to a focus on communicating the subjectivity of the speaker.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en