30 avril 2014
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Ann Lecercle, « Interpretation and “logique du sens”: the Problem Plays’ problematizing of language », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.2833
Assumant ce qu’il peut y avoir de politiquement incorrect dans l’argument qu’elle défend, cette communication prend comme point de départ la thèse de Stephen Booth, pour qui Shakespeare est le poète « que nous sous-estimons le plus », thèse selon laquelle ce dernier est un « King Kong » comparé aux « autres singes ». Ce qui amène l’auteur à défendre ici ce qu’elle appelle un « Shakespeare lent » en ébauchant, plutôt que l’analyse de « cruxes» (passages, ou mots, énigmatiques) pris un peu au hasard, une forme de plasticité verbale à mettre sur le compte, au moins en partie, du fait que l’inconscient lui-même est structuré « comme un langage ». C’est la raison pour laquelle le commentaire ne porte que sur les « pièces à problème », car si « problème » il y a, la cause est à chercher notamment de ce côté-là.