“Fear No More”: Gender Politics and the “Hell” of New Media Technologies in Michael Almereyda’s Cymbeline (2014)

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6 mars 2018

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Maurizio Calbi, « “Fear No More”: Gender Politics and the “Hell” of New Media Technologies in Michael Almereyda’s Cymbeline (2014) », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.4040


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Résumé En Fr

The paper focuses on Michael Almereyda’s Cymbeline (2014), a modernized re-telling of Shakespeare’s play in which the Briton motorcycle gang, led by drug kingpin Cymbeline, comes into conflict with the Rome police force, led by Caius Lucius. In the film, which has been defined as “Shakespeare in the Instagram age,” sustained attention to media practices and technologies competes with the incorporation of textual material. In particular, the film displays a conflict between old media, including Shakespearean textual inscriptions (e.g. the “Fear No More” woodcut that Posthumus makes and sends to Imogen as a gift), and new media technologies, pervasively associated with perverse visualization and the “spreadability” of rumour and untruth. The paper shows that the media consciousness of the film is inextricably linked with its politics of gender and, more specifically, that the processes of remediation that it repeatedly activates fundamentally contribute to the fashioning, rearticulation, and questioning of notions of masculinity and male bonding.

Cet article analyse le film Cymbeline de Michael Almereyda (2014), réécriture moderne de la pièce de Shakespeare dans laquelle un gang de motards bretons insulaires, mené par le baron de la drogue Cymbeline, entre en conflit avec la police de Rome, dirigée par Caius Lucius. Dans le film, que l’on a pu qualifier de « Shakespeare à l’ère d’Instagram », l’attention soutenue portée à l’utilisation des médias et aux technologies entre en concurrence avec l’incorporation de matériau textuel. Le film repose en particulier sur le conflit entre les anciens médias, notamment des inscriptions renvoyant à des textes de Shakespeare (comme par exemple la gravure « Fear no more » fabriquée par Posthumus et qu’il envoie en cadeau à Imogène), et les nouveaux médias, associés systématiquement à une visualisation perverse et à la capacité de la rumeur mensongère à se répandre. Cet article montre que la conscience médiatique du film est indissociable de sa politique du genre et, plus précisément, que les processus de remédiation qu’il déclenche de façon répétée apportent une contribution fondamentale à l’élaboration, la reformulation et la mise en question des notions de masculinité et de compagnonnage masculin.

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