Falstaff’s Baffled “Rabbit Sucker” and “Poulter’s Hare” in 1 Henry IV

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4 juillet 2020

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Kevin A. Quarmby, « Falstaff’s Baffled “Rabbit Sucker” and “Poulter’s Hare” in 1 Henry IV », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.5437


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Résumé En Fr

In 1 Henry IV, Falstaff enacts his histrionic mock deposition scene, only to be usurped by England’s true heir, Prince Hal. Irate at his actorly demotion, Falstaff praises his own performance skills, while suggesting that, if found lacking, he should receive a punishment befitting his knightly status. Likening Falstaff to small game hanging in a shopfront or above a market stall, Shakespeare offers the ludicrous imagery of diminutive rabbit suckers and poulters’ hares as analogous with the metaphorical baffling of his cowardly knight’s massive bulk. With its systematic reference to the multiple methodologies of close textual analysis, intertextual evidence, and cross-linguistics and substitutions, this essay argues that Shakespeare’s “rabbit sucker” and “poulter’s hare” dialogue, while superficially referencing London’s poultry tradespeople, is actually adopting and adapting an obscure Scottish punishment, recently revised and reimagined with dangerous intensity in Spenser’s The Faerie Queene. Shakespeare builds on this Spenserian imagery, adding his own animal-inspired evocation of rural hunting practices with culturally rich detail. Originating in Shakespeare’s obscure textual reference to an everyday marketplace image of inverted helplessness and humiliation, Falstaff’s rabbit sucker and poulter’s hare metamorphose into the standard dramatic trope for punishing violence and aggression, their newly-envisioned disemboweled carcasses displayed openly in Beaumont and Fletcher’s A King and No King and Philaster.

Dans 1 Henry IV, Falstaff se livre à une scène de déposition parodique avant de se voir remplacé par l’héritier véritable du trône d’Angleterre, le Prince Hal. Courroucé de se voir ainsi rabaissé, Falstaff vante ses talents d’acteur tout en suggérant que s’il en manquait, il devrait recevoir une punition digne de son statut de chevalier. En comparant Falstaff au gibier exposé en devanture de magasins ou suspendus au-dessus d’étals de marché, Shakespeare offre une image dérisoire de petits lapereaux ou de lièvres de volailler comparable à l’affront métaphorique fait à la corpulence de ce lâche chevalier. Fort d’un recours à la micro-lecture, à l’intertextualité et à la linguistique comparée, le présent essai démontre que ce dialogue shakespearien au sujet de lapereaux et de lièvres de volailler offre non seulement un aperçu fascinant des attitudes de la société vis-à-vis des marchands de volaille mais adapte également une obscure sanction écossaise, récemment revue et réinventée avec une intense violence par Spenser dans The Faerie Queene. Shakespeare retravaille cet imaginaire spenserien, en y ajoutant sa propre évocation de pratiques cynégétiques rurales, riche en détails culturels et inspirée par les animaux. À partir d’une obscure référence textuelle à l’image du marché comme lieu d’humiliation et d’impuissance inversées, le lapereau et le lièvre de volailler émergent comme une trope représentant la violence des punitions et de l’agression, leur carcasse évidée mise en scène ouvertement dans A King and No King et Philaster de Beaumont et Fletcher.

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