‘The Hunt is Up’: Death, Dismemberment, and Feasting in Shakespeare’s Roman Tragedies

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4 juillet 2020

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Jennifer Allport Reid, « ‘The Hunt is Up’: Death, Dismemberment, and Feasting in Shakespeare’s Roman Tragedies », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.5503


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Résumé En Fr

Critics have noted the prominence in Shakespeare’s Roman tragedies of the related discourses of hunting, sacrifice, and ceremonialism. The emphasis on ritualism and aberrant feasting in these plays finds its echo in the par force hunting, which evokes in order to deny the subjectivity of the noble quarry, casting the deer as both worthy adversary and aestheticized corpse. Early modern hunting manuals describe the ritualism at the conclusion of the aristocratic hunt, formalised ceremonies which enacted an elaborately ceremonial dissection and distribution of the body of the slain quarry, drawing their symbolic charge from the inherent violence of the hunt and its sacrificial emphasis on the dead animal’s physical dismemberment. Exploring the interactions between hunting, ritualism, and sacrifice in Titus Andronicus, Julius Caesar, and Coriolanus, this article excavates the contemporary significance of the deer as animal, as lordly game, and as symbol. This article suggests that in these plays, the animal corpse becomes a useful metaphor for communal conflict and division, resonances which the aristocratic sport easily evoked given the discourses of exclusion and elitism which surrounded it and its importance in the construction of noble male identity.

La critique a montré l’importance, dans les tragédies romaines de Shakespeare, des discours sur la chasse, le sacrifice et le cérémonial. La part du ritualisme et des aberrantes festivités associées dans ces pièces trouve un écho dans la vénerie qui, afin de nier toute subjectivité à la proie, suppose de la concevoir à la fois comme valeureux adversaire et corps esthétisé. Les manuels de chasse de la première modernité décrivent les rituels qui viennent clôre la chasse aristocratique, les cérémonies formelles où l’on dissèque et partage le corps mutilé de l’animal qui trouvent leur charge symbolique dans la violence inhérente à la chasse et l’importance accordée au sacrifice et au démembrement de l’animal mort. Cet article explore les liens entre chasse, ritualisme et sacrifice dans Titus Andronicus, Julius Caesar, et Coriolanus, afin d’exhumer le sens contemporain de la dépouille animale, à la fois noble gibier et symbole. La présente contribution suggère que dans ces pièces le cadavre animal devient métaphore utile du conflit et de la division de la communauté, faisant écho à ce qu’évoque aisément les discours sur l’exclusion et l’élitisme qui entourent ce divertissement aristocratique tout à fait central dans la construction d’une identité masculine noble.

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