An animal by any other name : identité culturelle et symbolisme animal dans le Roméo et Juliette d’Oh Tae-Suk

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4 juillet 2020

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Charlène Cruxent, « An animal by any other name : identité culturelle et symbolisme animal dans le Roméo et Juliette d’Oh Tae-Suk », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.5672


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Depuis 1999, la représentation du Roméo et Juliette d’Oh Tae-Suk a été interprétée dans plusieurs pays. Des changements importants sont survenus depuis la première, mais certains éléments ont perduré : la Nourrice s’adresse à son entourage avec des noms d’animaux et les acteurs portent des masques d’animaux lors de la scène du bal. L’imaginaire animal ainsi que la référence à l’astrologie (signes du zodiaque) permettent d’identifier et de caractériser les personnages sur scène, élément de la culture coréenne qu’Oh Tae-Suk ajoute à l’intrigue shakespearienne. Cependant, ce n’est pas suffisant pour résumer l’esthétique d’Oh Tae-Suk. D’autres aspects essentiels contribuent à faire de l’histoire des amants maudits un thème universel, comme l’absence de noms propres et la présence de masques animaliers. Les effets visuels et sonores sur scène remplacent les mots présents dans la tragédie shakespearienne, présentant ainsi l’amour entre deux êtres comme transcendant le langage. Ce compte rendu critique démontre comment l’imaginaire animal tel qu’utilisé dans la représentation du Roméo et Juliette d’Oh Tae-Suk, qui a eu lieu en 2018 au théâtre national de Craiova en Roumanie, fait partie intégrante de l’esthétique du metteur en scène sud-coréen. Grâce à l’alliance d’une dramaturgie « européenne » et d’éléments culturels coréens, Oh Tae-Suk répand un message d’espoir pour une paix universelle à l’échelle internationale adaptant une tragédie shakespearienne que sa troupe de théâtre expose aux quatre coins du monde.

Oh Tae-Suk’s production of Romeo and Juliet has been touring internationally since 1999. If major changes have occurred since the premiere, some elements have remained the same : the Nurse addresses the characters on stage uttering animal names, and the actors wear animal masks during the ball scene. Together with several references to astrology, the use of animal imagery to identify and define characters is a Korean twist Oh Tae-Suk adds to the Shakespearean plot. However, this argument alone would not fully encapsulate the South-Korean director’s aesthetic. Other crucial aspects contribute to the presentation of the story of the star-crossed lovers as a universal one, such as the absence of proper names and the presence of animal masks. On stage, sound and visual elements replace the names and words of the Shakespearian tragedy, thus showing that love gives wings to fly whatever the language spoken. This theatre performance review essay aims at showing how animal imagery in Oh Tae-Suk’s 2018 production of Romeo and Juliet performed at the National Theatre of Craiova, Romania, is part and parcel of the South-Korean director’s own aesthetic. Blending European dramaturgy and Korean cultural elements, he spreads a message of hope for a universal and international peace through this Shakespearean tragedy as his theatre company takes the show around the world.

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