Actors’ Annotations and Paradoxical Editions of Shakespeare’s Texts

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14 juin 2021

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Arlynda Boyer, « Actors’ Annotations and Paradoxical Editions of Shakespeare’s Texts », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.5993


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Résumé En Fr

Theatre makes its backstage texts – including the playwright’s script – disappear, subsumed into a seemingly real history or tragedy or comedy, or at least into an evening of shared imaginative play between actor and audience. And yet not so, for with a text ‘twas made. My goal is to undo this vanishing act, to make visible and to study the theatrical texts that are obscured by performance. They constitute our only archive of the process of interpreting Shakespeare. Backstage theatrical documents, from early modern to present-day, represent not the polished production, but living, working theatre, captured mid-creation. Considering how thoroughly backstage documents are hidden from the staged performance and from the textual and even the theatrical history of Shakespeare’s plays, it might be surprising how extensive they are – and, unfortunately, how few of them survive in archives. Actors’ marginalia, in particular, capture uniquely creative minds meeting uniquely challenging roles, at a unique moment in time, and textualizing that meeting. I argue here for their value, for their preservation, and for a new idea of their use for scholars: as the basis for an approach to editing more reflective of modern theatrical practice and more engaging for readers.

Le théâtre fait disparaître les coulisses du texte, y compris le script du dramaturge, en les incorporant à une histoire, une tragédie ou une comédie apparemment réelle, ou du moins à une soirée où acteurs et spectateurs partagent un jeu d’imagination. Mais pas tout à fait, car c’est bien à partir d’un texte que tout cela a été fait. Mon but, dans cet article, est de montrer la face invisible et d’étudier ces textes théâtraux éclipsés par la représentation. Ils constituent la seule archive que nous ayons du processus d’interprétation des pièces de Shakespeare. Les documents de coulisses, de la période pré-moderne à nos jours, représentent non pas la mise en scène policée, mais le théâtre vivant, à l’œuvre, saisi dans sa genèse. Etant donné que les documents de coulisses sont entièrement soustraits de la représentation scénique, ainsi que de l’histoire textuelle, voire théâtrale, des pièces de Shakespeare, on pourrait être surpris par leur importance et, malheureusement, par leur rareté dans les archives. Les annotations marginales d’acteurs, en particulier, nous permettent de saisir ce moment unique où des esprits créatifs exceptionnels rencontrent des rôles qui posent des défis exceptionnels, et donnent une existence textuelle à cette rencontre. Je défends ici l’idée que ces textes ont une grande valeur, qu’il faut les préserver et que les spécialistes doivent les utiliser d’une nouvelle manière : telle doit être la base d’une approche nouvelle de l’édition scientifique, qui doit mieux refléter une pratique moderne du théâtre et associer les lecteurs.

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