‘My Flesh Be Hacked’: Corporeal Conflation in Alan Cumming’s one-man Macbeth

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14 juin 2021

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Ilana Gilovich-Wave, « ‘My Flesh Be Hacked’: Corporeal Conflation in Alan Cumming’s one-man Macbeth », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.6104


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Résumé En Fr

Contemporary one-person productions are vastly different from how an ensemble of players performed Shakespearean tragedy in early modern England. However, I argue that a recent staging of Macbeth, produced by the Lincoln Center Festival and starring Alan Cumming (2013), is a constructive tool to consider Shakespeare’s Scottish play and the questions it raises about embodiment. Specifically, I contend that through Cumming’s performance, the paradoxical non-unity of the concepts of sovereignty, gender, and madness are given material expression, revealing something about the deconstructive work accomplished by Shakespearean tragedy. Having interviewed Alan Cumming, I use his first-hand account (along with performance reviews and scholarly criticism) to discuss the resonances of one-person productions and what this performance reveals about Shakespearean tragedy.

Les seuls en scène contemporains sont radicalement différents des représentations d’une tragédie shakespearienne par une troupe d’acteurs dans l’Angleterre de la première modernité. Toutefois, j’avance l’idée qu’une mise en scène récente de Macbeth, montée par le Center Festival de Lincoln avec Alan Cumming à l’affiche (2013), est un outil opératoire pour envisager la pièce écossaise de Shakespeare et les questions qu’elle pose quant à la notion d’incarnation. Plus précisément, je soutiens que le travail d’acteur de Cumming donne une expression concrète à l’absence d’unité paradoxale des concepts de souveraineté, de genre et de folie, en révélant quelque chose de la déconstruction réalisée par la tragédie de Shakespeare. L’entretien que j’ai eu avec Alan Cumming me fournit un matériau de première main (en plus des critiques et de la littérature scientifique sur la question) pour analyser les résonances créées par les seuls en scène et ce que ces représentations théâtrales révèlent de la tragédie shakespearienne.

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