Between Topographical Fact and Cliché: Vienna and Austria in Shakespeare and other English Renaissance Writing

Fiche du document

Date

1 janvier 2007

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2271-6424

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Manfred Draudt, « Between Topographical Fact and Cliché: Vienna and Austria in Shakespeare and other English Renaissance Writing », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.746


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Topographie et stéréotypes : Vienne et l’Autriche chez Shakespeare et les auteurs de la Renaissance anglaise  Alors que les topographes rapprochaient Vienne et l’Autriche de l’Allemagne, Shakespeare fit une différence précise entre les deux pays. Sa Vienne, où se déroule Measure for Measure, mais aussi le « Meutre de Gonzago » dans Hamlet, est distinctement italienne, tandis que le duc d’Autriche – un opportuniste fanfaron dans King John et le cousin du roi de France dans All’s Well That Ends Well – est clairement associé à la France. Sa vision profondement négative de l’Autriche catholique est partagée par Markham dans « Metamorphosis » et par Sampson dans The Vow-Breaker. Comme Marlowe dans la seconde partie de Tamburlaine, Shakespeare fait peu cas des données géographiques et historiques fournies par les topographes comme Ortelius, Lewkenor, Stafforde et Abbot. En revanche, Jonson dans Every Man in His Humour et The Alchemist, Webster dans The Devil’s Law-Case et même des auteurs mineurs comme Munday dans les pièces sur Huntingdon et Chettle dans The Tragedy of Hoffman, font preuve d’une certaine connaissance de l’histoire et de la géographie. Le récit de voyage de Moryson, An Itinerary, réunit ces tendances contradictoires, en mélangeant les stéréotypes et clichés populaires avec des données fiables ; toutefois il révèle de nombreux traits de « caractère national » qui semblent toujours d’acutalité aujourd’hui.

Whereas English topographers related Vienna and Austria with Germany, Shakespeare sharply differentiated between the two countries. His Vienna, the location not only of Measure for Measure but also of “The Murder of Gonzago” in Hamlet, is distinctly Italian, whereas the Duke of Austria – a bragging opportunist in King John and the cousin of the French King in All’s Well That Ends Well – is consistently associated with France. His profoundly negative notion of Catholic Austria is shared by Markham’s “Metamorphosis” and Sampson’s The Vow-Breaker. Like Marlowe in the second part of Tamburlaine, Shakespeare was careless about the (largely reliable) geographical and historical facts provided by topographers such as Ortelius, Lewkenor, Stafforde and Abbot. By contrast, Jonson in Every Man in His Humour and The Alchemist, Webster in The Devil’s Law-Case and even minor authors like Munday in his Huntingdon plays and Chettle in The Tragedy of Hoffman, where Austria features prominently, showed some sense of geography and history. Moryson’s travel-report An Itinerary combines the contradictory tendencies, mixing popular stereotypes and clichés with a lot of reliable information; yet it also proves perceptive in many details of “national character,” which still appear to be valid to this very day.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en