Le tombeau vide pour Shakespeare et Chapman : variations autour d’un signe théâtral

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1 novembre 2007

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Corps, Résurrection des

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Lætitia Coussement-Boillot et al., « Le tombeau vide pour Shakespeare et Chapman : variations autour d’un signe théâtral », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.783


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Le tombeau vide, signe théâtral primordial pour les représentations médiévales de la Passion du Christ dans lesquelles il montre le décalage entre l’insupportable apparence, l’absence du corps, et la réalité que masque cette apparence, la résurrection, se rencontre dans deux pièces de la première moitié du XVIIe siècle presque contemporaines, The Widow’s Tears de George Chapman, et Pericles de Shakespeare. Néanmoins, l’usage qui est fait de ce motif par les deux dramaturges se détache de son modèle médiéval. Malgré cette référence indirecte au texte de l’évangile, la présence du sépulcre dans la pièce de Chapman n’annonce pas une résurrection à venir, mais est le signe d’un vide irrémédiable qui se cache au cœur des apparences. L’image s’inscrit dans une vision nostalgique du monde, selon laquelle le poète considère que l’équivalence entre intérieur et extérieur a existé dans un passé idéalisé, mais qu’elle n’est plus possible désormais. En revanche, Shakespeare, comme souvent, ne se cantonne pas à une interprétation unique et figée. Les variations autour du contenant vide, ou dépourvu de son contenu originel, et du silène platonicien ainsi que du silène inversé érasmien sont au service d’une esthétique de la réversibilité.

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