12 février 2024
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Mathias Bernard, « Jacques Bardoux sous la IVe République », Siècles, ID : 10.4000/siecles.11516
Sous la IVe République Jacques Bardoux, bien qu’ayant tenté de rester un chef de file du courant des modérés, n’a pas réussi à s’adapter au processus de regroupement de ces derniers. Attaché à des valeurs héritées de la IIIe République, se revendiquant du « centre gauche » tout en défendant un libéralisme politique, économique et social proche des milieux d’affaires, son anachronisme apparent a contribué à son effacement progressif de la scène politique nationale et locale. Passagèrement président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale en 1952, il est de plus en plus marginalisé à compter de 1953 et se retire de la vie politique en 1955. Son héritage est repris par son petit-fils, Valéry Giscard d’Estaing.