29 janvier 2021
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Rob Halpern, « Coda: The “Queen Under the Hill,” or, Robert Duncan’s Lesson in Essential Autobiography », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.10777
Ce texte relève d’un travail hybride d’écriture et de critique : il s’agit d’un essai lyrique mêlant histoire personnelle et critique littéraire. J’y aborde mon apprentissage, à travers Duncan, lorsque j’avais une vingtaine d’années, et que je m’évertuais à comprendre ce que pourrait signifier le fait d’être « un bon poète gay ». En 1987, j’ai emporté avec moi The Opening of the Field (1960) partout où j’allais, et bien qu’il me fût alors impossible de comprendre entièrement les poèmes, ce livre a constitué néanmoins un modèle – pour le meilleur et pour le pire – pour sublimer ma sexualité durant les années les plus sombres de la crise du SIDA. Aujourd’hui, trente-deux années plus tard, je reviens à la première œuvre de la « maturité » de Duncan pour tenter de mieux comprendre le livre et qui je suis.