« The Fault is that she is my wife » : L’ambivalence des représentations d’Henriette-Marie (1625-1649)

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Les représentations de Charles Ier et de son règne ont fait l’objet de nombreuses études, tant pour leur qualité esthétique que pour le rôle qu’elles jouèrent dans sa chute et dans la crise menant au régicide. En revanche, qu’en est-il des portraits de son épouse, Henriette Marie ? Princesse française et catholique, son image est associée à celles du roi et de la couronne dès 1625, confortant Charles Ier dans son rôle de père du peuple et rassurant la population quant au futur de la dynastie des Stuart. Pourtant, dans un contexte d’hostilité envers l’institution monarchique, l’analyse de sources visuelles et textuelles témoigne du caractère controversé qu’acquièrent les portraits de la reine, qui sont repris par l’opposition durant les guerres civiles.

Many historians have focused on Charles I, his reign but his representations. Their impact within the context of his personal rule and of the Civil Wars, leading up to the Regicide, has been the object of many studies, yet what can be said of the image of his wife? This paper examines the representations of Henrietta Maria, the French Catholic princess he married, and the influence they held over the king’s own image. While her very presence reinforced the trope of Charles I as husband to the nation and father to his people, she also became a source of anxiety at a period when popery and the very institution of the monarchy came under violent attack from a part of the English people.