Privatized Futures, Climate Control, and Resistance in Recent Scottish Dystopian Fiction

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20 décembre 2022

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Peter Clandfield, « Privatized Futures, Climate Control, and Resistance in Recent Scottish Dystopian Fiction », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.12939


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Résumé En Fr

This article addresses Scottish dystopian novels that move past ideas of the British state as Big Brother to envision future Scotlands encountering global problems of climate change and its exploitation by neoliberal regimes. After discussing Alasdair Gray’s 1982, Janine (1984) as an influential confrontation with the increasingly toxic military-industrial state of 1980s Britain, the essay interprets Matthew Fitt’s But n Ben A-Go-Go (2000), John Aberdein’s Strip the Willow (2009), and the multiple-author graphic novel IDP: 2043 (2014), edited by Denise Mina, as what Umberto Eco calls “novels of anticipation,” or warnings of the undesirable eventualities that present tendencies may bring about. The essay shows how these novels also anticipate recent critical perspectives on climate change and dystopia, particularly Amitav Ghosh’s call (2016) for fiction that confronts the potentially intractable effects of global weather events, and Tom Moylan’s advocacy (2020) of works that resist presenting dystopian spectacles for passive consumption and instead call upon readers for active, constructive interpretation.

Cet article prend pour objet des romans dystopiques écossais qui, dépassant l’idée d’un Etat britannique perçu comme un organe de surveillance, envisagent les possibles futurs d’une Ecosse aux prises avec le problème du réchauffement climatique et son exploitation par des régimes néo-libéraux. Le propos porte d’abord sur 1982, Janine de Alasdair Gray (1984), lu comme une dénonciation virulente de la militarisation industrielle de plus en plus toxique dans la Grande-Bretagne des années 1980, avant d’analyser But n Ben A-Go-Go de Matthew Fitt (2000), Strip the Willow de John Aberdein’s (2009), ainsi que le roman graphique aux multiples auteurs IDP: 2043 (2014), dirigé par Denise Mina, pour les lire à la lumière de ce qu’Umberto Eco appelle les “romans d’anticipation” – c’est-à-dire des romans dont l’objet est d’alerter le lectorat au sujet d’événement indésirables qui pourraient se produire en conséquence de tendances actuelles. L’article montre également la manière dont ces romans précèdent et annoncent les positionnements critiques récents au sujet du réchauffement climatique et de la dystopie, en particulier celui d’Amitav Ghosh qui, en 2016, a appelé de ses voeux l’émergence d’une fiction qui confronte le lectorat aux effets potentiellement incontrôlables des événements météorologiques à l’échelle mondiale, et le plaidoyer de Tom Moylan, en 2020, en faveur d’oeuvres qui, plutôt que proposer le spectacle dystopique en vue d’une simple consommation passive, en appellent plutôt à une interprétation active et constructive de la part du lectorat.

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